mardi 20 décembre 2005

J'ai volé mon âme à un clown

C'est du Hubert Felix Thiefaine et j'en ai marre que ce type pense plus vite que je ne peux écrire... http://www.thiefaine.com

lundi 19 décembre 2005

Dans la série "WebFouineur" : Changez de tête !


Vous avez toujours rêvé de savoir quelle tête vous auriez si vous étiez nés à Pekin, Bamako ou New-Delhi, si vous changiez de sexe, si Botticelli ou Le Greco dressait vote portrait, si vous aviez 40 ans de plus ou de moins, si vous étiez un singe.... alors rendez-vous sur http://www.dcs.st-and.ac.uk/~morph/Transformer/index.html
Une photo de vous sur votre disque dur est la petite machine vous transforme à l'envi...
Bon, pour être tout à fait franc, c'est pas encore tout à fait au point mais à la première utilisation c'est assez amusant !
Un conseil : choisissez une photo de face et au fond neutre sinon c'est n'importe quoi.

En français dans le texte...


"Quand j'ai bu plus que d'habitude
Me vient la faim d'un carnassier,
L'envie d'éclater une banque,
De me crucifier le caissier,
D'emporter tout l'or qui me manque
Et de disparaître en fumée"

"J'ai envie de violer des femmes,
De les forcer à m'admirer;
Envie de boire toutes leurs larmes
Et de disparaître en fumée
"

Non, ces texte ne sont pas ceux des rappeurs qui ont, comme nous l'a expliqué Nicolas Sarkozy, incité certains jeunes de banlieues à craquer des allumettes, mais bien des textes de "notre" chanteur national(iste) Michel Sardou.

Aujourd'hui reconnu comme un chanteur populaire, Sardou a toujours revendiqué une certaine idée de la France, ce qui lui a valu quelques petits soucis sans les années 60 - 70. Aujourd'hui encore il continue à "Etre pour" et pense qu'"Ils ont le pétrole mais c'est tout".

Jean-Louis Calvet et Jean-Claude Klein lui avait consacré ce petit essai qui ne demande qu'à s'étoffer de textes plus récents, ce que je compte bien faire. En attendant vous pouvez télécharger légalement et gratuitement le livre: http://francophonie-up.univ-mrs.fr/archives_calvet/textes/livres/faut-il_bruler_sardou.pdf

dimanche 11 décembre 2005

Dans la série "Un Blog Qui Dénonce": les amoureux qui s'bécotent sur les banc publics...


... ne sont pas des SDF sympathiques.
A Besançon, comme dans le reste de la France, le mobilier urbain change, et surtout les banc publics.(je vous conseille ceux de la gare, ils sont très bien...!)
Disparition des dossiers, assises convexes, séparations individuelles quand ce n'est pas tout simplement de petits fauteuils...
Pour notre confort cette dépense d'énergie créatrice??
Bien sûr que non, juste pour éviter aux sdf de pouvoir s'allonger. Résultat, les "petits tas tombés" que chante Souchon sont obligés de subir une humiliation de plus, s'allonger sous les bancs... ou dans des positions particumièrement inconfortables.
Gilles Paté et Stéphane Argillet propose un court-métrage sur le sujet: "Le repos du Fakir" disponible à l'adresse suivante : http://www.cmarche.ras.eu.org/article.php3?id_article=25


Petite charade

Mon premier vagabonde
Mon deuxième distribue le courrier
Mon troisième ne rie pas jaune
Mon quatrième n'est pas rapide

Mon tout est un écrivain français né en 1802 à Besançon

dimanche 4 décembre 2005

Promenade avec Luther - Yves Ravey - Hervée de Lafond



On connaissait le Théâtre de l'Unité, on connaissait Hérvée de Lafond en grande ordinatrice, en meneuse de BIT (Brigade d'Intervention Théâtrale), en spectatrice mécontente (Festival d'Avignon 2005, pendant le spectacle de P. Rambert, elle se lève et s'écrie: "Pourquoi vous nous faîtes tant souffrir?")... Mais ici, on ne la connaissait pas!

Grâce à ce texte d'Yves Ravey, Hervée de Lafond nous donne à voir une femme se promenant avec son beau-père tyrannique sur fond de montagnes autrichiennes et de dépression d'un certain Tony. Monologue percutant, elle est assise là, et elle parle; elle ne bouge presque pas, juste elle se lave les cheveux et c'et beau comme du Pina Baush...

Ce petit truc lit vos pensées...


Une soirée chez Faco et Marie et je découvre ce petit gadget électronique appelé 20Q, qui signifie 20 Questions. Grâce à elles, ce petit truc est capable de deviner ce à quoi vous penser (un aspirateur, Dieu, un pont, une crotte, rien...), c'est tout bonnement incroyale! Vous répondez par Oui, Non, Peut-être ou Je ne sais pas, et il devine sans problème la moindre de vos pensées...
Vous pouvez tester une version en ligne sur http://y.20q.net/ , c'est une version beta pour la deuxième génération du bidule, encore plus fort puisqu'il a deviné un didgeriddo, un cycle menstruel, une cornemuse ou encore une narine... en moins de 30 questions. Dites-moi ce que vous en pensez (pas du fait que j'essaie de faire deviner "cycle menstruel" à un petit machin en plastoc. Ca, je sais ce que vous en pensez) !!

jeudi 1 décembre 2005

Le Sourire de la Joconde - Kurt Tucholsy - Françoise Delrue



Françoise Delrue nous propose une spectacle inspiré du cabaret allemand autour de l'oeuvre de Kurt Tucholsky.

Nous ne connaissons pas Tucholsky, et pour cause... Aucun de ses livres n'est aujourd'hui disponible en français. Pourtant cet auteur allemand majeur de l'entre-deux guerres n'a rien a envié à un de ses collègues plus connu chez nous, Karl Valentin.

Autour de deux comédiens et une accordéoniste, ce spectacle court s'organise bon an mal an selon le rythme du cabaret: suite de numéros sans fil conductur vraiment perceptible. Vous entrez dans la salle, on vous offre une bière (ou un jus d'orange pour les sobres!) et pendant une heure , les trois excellents artistes vous entrainent dans le berlin des années 35-40 où plane déjà l'ombre d'Hitler. Et pourtant, on rit... d'un rire salvateur, les deux comédiens (Murielle Colvez et Thiery Mettetal) sont irrésistibles. On peut regretter certaines scènes un peu lourdes et l'humour poussif des phrases tirées, par un spectateur, d'un chapeau tendu par les comédiens. Un peu à la manière d' Histoire d'un allemand de Sebastian Haffner, on voit comment la violence et la haine de la doctrine nazie s'installe pernicieusement dans les esprits de l'époque, commet même en sirotant une bonne bière on pouvait devenir un "bon antisémiteé ou un "bon allemand", en glorifiant le Fuhrer et en reniant Goethe.

Daewoo - François Bon - Charles Tordjman


Molière du meilleur spectacle en région
Grand prix de la critique
Et spectacle décevant...

Ce n'est certainement pas la faute de ces 4 comédiennes talentueuses (j'ai vu la reprise avec Léna Braban), mais malheureusement ce spectacle ne vaut pas tous les honneurs que la profession a semblé lui réserver.
Au départ, pourtant, l'argument pourrait nous séduire: ces témoignages de femmes licenciées de l'usine Daewoo, tentant bon gré mal gré de dépasser cette mise au ban. Ca sent le théâtre d'agit-prop, le spectacle social, revendicatif et engagé... Mais non!
Nous resservant les recettes trop connues d'une langue se voulant populaire, François Bon fait du mauvais Minyana, il accule les comédiennes dans le dégré zéro du témoignage... Témoignage? Ce serait beaucoup dire... On sent que François Bon a travaillé chacune de ces phrases, il sait bien, lui, que la langue de ces femmes doit être retravaillée par le poète, pour pouvoir être prononcée sur un plateau... Du coup, nous n'entendons presque rien de la parole de ces femmes, le contentement de François Bon est bien trop bruyant derrière les complaintes de ces femmes. Pourtant quand l'auteur s'efface, quand le fait, l'actualité prend le micro: ça marche, 10 secondes de bonheur en entendant, par cette voix venue de nulle part, le destin du PDG coréen de Daewoo, sa nationalisation, sa légion d'honneur; et le plateau deséspérement vide... Scénographie ratée, débauche de moyens en son et lumière, le metteur en scène n'est pas innocent... A 8500€ la représentation, on préfère l'humour du Canard Enchaîné, l'intelligence de Rêve d'Usine de Luc Decaster, l'émotion de la scène sur l'occupation de l'usine L'Epée dans le Brecht pour Muguette du Théâtre de L'Unité...
Désolé mais sur ce coup là, François...

Sur la Trace de la Chouette d'Or


Vous n'avez jamais entendu parler de Dabo, vous ignorez tout d'une certaine Nef Encalminée, vous pensez qu'Appolon ne tire pas à l'arc ou vous vous tapez l'oeil des Spirales à Quatre Centres...
Alors vous n'avez jamais entendu parler de cette chasse au trésor.
Depuis maintenant 13 ans, une chouette en bronze est enterreé quelque part en France, elle peut être échangée contre sa réplique en or et diamants d'une valeur de 150 000€ ; mais pour trouver la cache, vous devez résoudre les énigmes conçues par Max Valentin dans son livre, et consultable, à présent, sur le site www.lachouette.net ... Dans quelques temps, je vous ferai part de mes solutions... Bon courage

mardi 29 novembre 2005

La Petite Verole - ...Et lécher les nuages


Pierre Pauthier à la composition musicale et aux arrangements, moi aux textes et tous les deux au chant, c'est La Petite Verole.
Le premier album du groupe "... Et lécher les nuages" est sorti en 2003 (d'une manière quelque peu artisanale, c'est vrai...). Des gens l'ont écouté dans leur cuisine, dans leur voiture, dans leur salon, dans diverses positions, à différents moments de la journée, seul ou avec des autres gens et ça... : ça nous fait bien plaisir.
[EDIT] Il semble impossible de se le procurer aujourd'hui, à moins de nous le demander poliment...

Création du blog

Aujourd'hui, 29 novembre 2005, vers 16h30... ce blog naît.